Il y a des règlements à respecter pour ouvrir une bijouterie. Il ne faut pas se contenter d’avoir les diplômes et de suivre les formations, d’avoir des clients potentiels, etc., il faut être légale.
Le choix du statut juridique
Vous pouvez ouvrir une bijouterie en mode autoentrepreneuriat. Vos avantages sont que vous pouvez créer votre petite entreprise, gérer vos ressources et vous serez exonéré de la TVA. Mais dans ce cas, vous devriez mettre un plafond de chiffre d’affaires et vos charges ne sont pas déductibles dans ce fond.
Vous avez le statut d’une société individuelle, donc vous avez votre propre société, seulement, il doit avoir un rapport d’activités comptabilisé sur votre entreprise. La TVA ne sera pas exonérée, et le terrain de travail de la société est très limité.
Pour ceux qui vont monter une grande société de bijouterie, ils doivent choisir un statut plus professionnel pour un EURL, ou une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée, ou le SAS, ou le SARL, ou bien le SASU.
Être légale dans ses activités
L’idéal est de s’inscrire tout d’abord à la Chambre des Métiers et des Arts ou CMA. C’est aussi le moyen plus rapide pour obtenir du SIRET. Parce que les bijoutiers et les joailliers travaillent avec des matériaux précieux, il faut passer par la douane et avoir une autorisation de les exploiter. De cette manière, vous pouvez estomper les pièces métal pour les vendre internationalement. Le coût de ces papiers est un peu cher, en moyenne 300 euros.
Sachez que le règlement qui régit les CMA de chaque région est différent, et il y a des régions où l’obtention du dossier légale sur l’existence de l’entreprise est très difficile, voire une galère totale. Vous pouvez donc vous faire conseiller par les membres professionnels dans une association de bijoutiers.
Enfin, il faut détecter le lieu de travail pour votre bijouterie, parce que les douanes posent beaucoup de conditions avant de vous donner une autorisation. Sachez pour autant que vous pouvez travailler le lapidaire chez vous sans souci.